Merci si Taher pour cet article éclairant. Dans Le decret de Khéreddine Pacha 1873 – 1877 pour la nationalisation les biens archéologiques, est-ce-qu’il met selon votre phrase au même niveau « des collection antiques et des produits de l’artisanat tunisien ». c’est-à-dire le patrimoine matériel et immatériel au même niveau ? Même si en cette période l’activité des métiers d’art reste encore auprès de l’agriculture l’activité économique par excellence. Ce patrimoine immatériel dont la Tunisie de l’époque était pratiquement un musée à ciel ouvert par une vivacité productive englobant toutes les régions de la Tunisie et une sauvegarde naturelle par une continuité ancestral des savoir-faire et des techniques. En Tunisie d’ailleurs la notion de patrimoine immatériel, depuis quand elle a pris forme ? Car à ma connaissance jusqu’à aujourd’hui cette notion reste faible et inapplicable car à la source les personnes patrimoine vivant, qui garantissent une continuité et une sauvegarde du patrimoine immatériel entre autre les métiers d’arts, n’ont aucune considération dans notre société d’aujourd’hui surtout au niveau institutionnel. En majorité ils sont considérés hors du chant du savoir et vivent sous le seuil de la pauvreté.