Vous êtes la rouille des murs de craie à l’heure du couchant, la laine fatiguée des tapis du palais, le cuir rouge des selleries. Vous êtes le musc blanc que filtre votre sombre nuque, le Bkhour et puis l’alcool qui ouvre nos soirées Vous êtes les veines de porphyre qui coulent de vos bras et se jettent à vos mains. Et quand au loin, sous l’olivier, j’entends l’aboiement de l’Aïdi, c’est que vous êtes là, à quelques pas de moi, à quelques mots d’émois. Au simple souffle de notre devenir. MG site https://www.michel-giliberti.com/